La naissance de cette idée :
Ce sont deux jeunes américains qui sont à l'origine de ce concept de location de cravate homme. A l'issue de leurs études universitaires, ils ont dû troquer leurs vêtements habituels pour un costume et une cravate. Comme ils ne pouvaient pas porter tous les jours la même tenue, ces deux amis vont avoir une idée. Ils décident de s'échanger leurs cravates une fois la journée terminée. L'un va ainsi échanger sa cravate Burberry contre la cravate Hugo Boss de son ami par exemple.
Le concept prend forme et rapidement, d'autres amis vont se joindre à ces échanges. Pour faciliter et organiser ce troc, ils vont mettre en place un site Internet ouvert à tous les hommes qui souhaitent échanger leurs cravates pour varier leur tenue sans avoir à dépenser beaucoup d'argent.
Le fonctionnement du concept :
Un homme qui souhaite porter une cravate Kenzo ou bien une cravate rouge alors qu'il n'en a pas, doit simplement s'inscrire sur le site Internet. Il faut ensuite sélectionner une formule d'abonnement mensuelle qui va de 14,90€/mois à 49,90€/mois (plus l'abonnement est élevé, plus le nombre de cravates disponibles à la location est grand). Le client n'a plus qu'à choisir quelles cravates il souhaite louer.
Les cravates sont envoyées au domicile du client avec une enveloppe prépayée qui servira au retour des produits. Les cravates sont toutes nettoyées à la main entre chaque retour. Les échanges sont illimités et les frais de port sont inclus dans l'abonnement.
Sur le site web, une rubrique est mise à la disposition des internautes pour apprendre comment nouer chaque nœud de cravate. Il existe en effet de nombreux modèles de cravates (cravate slim, cravate tricot, cravate club, etc.) et autant de nœud.
L'avenir de la location de vêtements :
C'est l'une des nouvelles tendances dues au développement de l'e-commerce. La location prend le pas sur la possession d'un objet, même pour les vêtements. Les hommes urbains pensent à 87% que la consommation collaborative va se développer selon une étude parue en mars 2013 et menée par la société Iligo.